1. |
Jerrican
06:19
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La braise monte vers les lumineuses
de jerricans de nuba bleue
et de nos coeurs en chapiteau
et ne danser que c'qu'il nous reste
au rythme du souffle
Et nous voila tout endansés
la fête enfant est dans les champs
sans aucune peur
en toute fragilité
Et nous voilà
orphelins de l'ivresse
Au rythme du souffle
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2. |
Chevreuil
08:38
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Aucune parole ne résonne au vent
le bruissement seulement
je l'écoute enfin
j'ouïe le souffle de nos lèvres
le bruissement seulement
Toi tu fais des ronds dans l'eau
ébruite la bruine
Moi je te crois m'amuse
te gratte le dos
Aucune parole ne résonne au vent
notre peau a beau tout se rire
le silence nous écume à l'appel
la parole nous rappelle à l'instant
Ô primevère
notre érection
Et mon chevreuil
dans ton sapin
Ton regard dans
mon océan
Mes violonnades
Sous ton déluge
Et mon chevreuil
dans ton sapin
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3. |
Super-batiment
04:00
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Dans ce super batiment
J'aimerais ne pas toucher les murs avec toi
je rève de dormir maintenant
Je joue en arpège ça fait moins infarctus
Et des enfants sans téléphones
Et puis des terres sans nucélaire
Des océanes sans solaires
Et des montagnes sans frontières
Mais en moi quand j't'ai appelé
plus d'absolu
Mais le droit d'vote pour les oiseaux
enfin justesse
Pourquoi tu veux me maquiller
J'en ai plein les etoiles
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4. |
Couteaux
08:34
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La nuit d'avant d'avant d'avant hier
je boxais je boxais que je boxais
Le jour qui suivit l'hier d'hier
Je révais je révais que je révais
La veille d'aujourd'hui en plein rève en pleine nuit à plein poumon en plein automne
en plein champ tout plein de joie
je me suis réveillé
en plein match
Je vais aux quatre vents par tous les temps à la ciselée d'vie que j'mène aux abords du quoi d'âmes qui riment à pleine gorge débouchonnées fier comme artisan d'être tout entier à l'étrangeté comme nulle part auparavant comme nulle autre plus tard peut-être libre en devenir abstrait vagabond d'âme
insufflé d'un trou noir je deviens trouvère tout ça est troublant je suis univers
Je suis né-aux-nues avec ce qu'on est un p'tit infini bram' stracc' au vent
Pourquoi et pour qui entre zèle et feu au cul d'ma passion qui n'a d'yeux que vous l'ami l'inconnu mon âme éperdue puise puise puise à vous rendre l'âme
Embrasse vos braises baroque boum-boum esquisse vos pas endanse vos bas
A l'heure d'ivresse déesse hivernale tendresse indicible folle rocambole
Peaux de toutes trempes y ont laissé leurs peaux y ont laisse leurs vers pour quelques chimères
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BOBi Lyon, France
poèmes percutés, mélodies paysagistes, trads toqués, bombo-pop à poupoules
Quentin Thirionet
: banjo, clarinette, machines à bruire
Marceau Beyer : violoncelle
Paolo Gauthier : Tambour & palabres.
BOBi est un tricycle qui chemine de poèmes-tambour-battant en bourdon-bourrée, de machines-à-bruire en cello-pictural.
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